On sera au Kirghizstan. Ben en voilà une bonne idée !!! C’est déjà mieux que le Pôle Nord et pas si difficile à atteindre (en avion je précise…). Donc c’est parti, moteur les gaz, on va aller trouver nos deux baroudeurs chéris là-bas, là-bas.
Oui mais d’abord : « Ah puisque vous venez, ce qui nous fait énormément plaisir, pourriez-vous nous amener deux, trois trucs. » Pas de problème donc on se retrouve en partance pour un pays improbable avec 2 valises container (j’ai même renoncé à prendre mon sac de couchage), un kilo de Gruyère et deux bouteilles de rouge, et du bon siouplait, selon les dernières volontés de nos cycleux assoiffés, voire déshydratés. Maman Micheline prévoit en plus toute la gamme des huiles essentielles nécessaires à combattre les maux de voyage et, à tout hasard aussi, les maux de cœur en prévention des émotions soit d’arrivée ou de départ.
Le chemin de l’enfer est pavé de bonnes intentions, disait la grand-mère d’Anaïs. Nous en avons fait la délectable expérience en se disant qu’il serait bien d’arrêter de fumer puisque nos deux cyclistes avaient déjà franchi l’étape en janvier. D’ailleurs, la pause nicotinique à l’aéroport d’Istanbul n’encourageait guère à perpétuer ce vice vu l’état des murs dudit fumoir. Mais comme ils avaient décidé de faire une pause fumigène durant ces vacances, nous nous sommes donc retrouvés à mégoter comme des Turcs des Camel pas chères.